C’est en 1984 que le Docteur Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a démontré le lien entre lumière et dépression.
La lumière joue un rôle fondamental dans la régulation de notre horloge biologique interne. Les centres nerveux qui contrôlent nos rythmes circadiens (rythme quotidien de 24h) et nos humeurs sont stimulés par la quantité de lumière qui pénètre dans les yeux.
Ainsi, lorsqu’il commence à faire nuit, notre cerveau commence produit de la mélatonine, hormone du sommeil sécrétée uniquement lorsque nous sommes dans l’obscurité. A l’inverse, lorsqu’il commence à faire jour, notre cerveau va arrêter la sécrétion de mélatonine et accélérer la production de sérotonine. Un niveau trop bas de sérotonine par un manque d’exposition à la lumière peut avoir un impact sur l’humeur et la concentration. Vous pouvez en apprendre plus sur l’impact de la lumière sur notre organisme et les bienfaits de la luminothérapie dans notre article dédié.
C’est pourquoi un dérèglement de cet équilibre d’hormones sécrétées par un manque d’exposition à la lumière du sommeil peut avoir de nombreux symptômes, dont la dépression saisonnière.
Même s’il est difficile d’avoir des chiffres fiables, les résultats fluctuant fortement en fonction des critères choisis, certaines études tendent à démontrer qu’une personne sur dix pourrait être impactée par la dépression saisonnière en France.
D’une manière générale, la dépression saisonnière touche plus de personnes dans les régions avec un plus faible taux d’ensoleillement. De ce fait, en France, plus de personnes seront impactées dans le nord du pays.
La dépression saisonnière concerne plus souvent les femmes, qui représentent entre 70% et 80% des cas. Les enfants peuvent aussi dans une moindre mesure être concernés puisqu’on estime que 2 à 3% en sont victimes à partir de l’âge de 10 ans.
Pour les personnes atteintes de dépression classique ou de maladie bipolaire (avec des épisodes dépressifs), la dépression présente une exacerbation saisonnière pour 10 à 15 % des cas.
Enfin, on retrouve plus de symptômes dépressifs dans la famille des personnes touchées par un trouble affectif saisonnier.
Pour soigner une dépression saisonnière, il est possible d’utiliser des moyens similaires à ceux d’autres types de dépression. Celui-ci repose notamment sur la psychothérapie, exercée auprès d’un spécialiste comme un psychiatre ou un psychologue. Les médicaments antidépresseurs peuvent aussi être prescrits en cas de besoin.
Toutefois, le manque de luminosité étant le déclencheur d’une dépression saisonnière, la luminothérapie est un moyen extrêmement efficace pour lutter contre.
Le principe de la luminothérapie consiste à s’exposer devant une lampe de luminothérapie, généralement entre 30 minutes et 2 heures par jour en fonction de la puissance de la lampe. Vous n’avez toutefois pas à fixer la lampe et pouvez vaquer à vos occupations durant le traitement (lire, regarder la télévision, travailler sur l’ordinateur…). Avec une intensité de 10 000 lux, 30 minutes par jour sont suffisantes alors que l’on devra s’exposer plutôt 2 heures avec une intensité de 2500 lux. Ce critère, important à prendre en considération, va dépendre du type de lampe de luminothérapie utilisée et de la distance d’utilisation. Il existe également des lunettes de luminothérapie qui peuvent aider à prévenir de la dépression saisonnière et à vous sentir mieux.
D’après le psychiatre Éric Charles qui a mené des études sur le sujet, ce traitement serait efficace dans 95% des cas après 2 semaines.
Si vous cherchez à vous équiper d’un appareil de luminothérapie, nous vous proposons chez Lux Thérapie un ensemble de lampes, de lunettes et de simulateurs d’aube sélectionnés pour leur efficacité.
Nous vous recommandons toutefois de consulter un médecin pour vous assurer du diagnostic.